IMAGINEZ... Des histoires courtes et érotiques inspirées de nos créations

HUMEUR SOMBRE

J'ai décroisé et croisé à nouveau mes jambes, les serrant brutalement l'une contre l'autre. Je suis tellement excité.

Le Maître sait et sourit. Il glisse son doigt dans la sauce aux framboises de notre dessert et amène son doigt vers ma bouche, son regard sombre posé sur mes lèvres.

"Ouvrez", murmure-t-il.

J'ouvre la bouche et il frotte le sirop sur ma lèvre inférieure. Je sais qu'il faut attendre son commandement.

Souriant, ses beaux yeux regardent les miens. "Tu es une si gentille fille. Maintenant, goûte."

Je glisse lentement ma langue sur ma lèvre inférieure, intentionnellement lente et sensuelle. Je sais ce qu'il pense. Alors que le doux goût de framboise explose sur ma langue, je ferme les yeux et gémis. J'entends sa respiration changer et je souris intérieurement.

Nous sommes dans le coin faiblement éclairé d’un restaurant calme et élégant, et je sais que nous attirons l’attention. Le Maître le sait, et cela fait ressortir Sa bête intérieure. Il aime un public.

Sa main descend sur ma cuisse et glisse lentement vers le haut, emportant avec elle le tissu doux. « Avez-vous fait ce que je vous ai demandé ? » il demande.

"Oui, Maître. Pas de culotte, pas de soutien-gorge." Ses yeux deviennent sombres et orageux.

Il baisse les yeux sur le collier qu'il m'a offert plus tôt. Pièce en argent avec onyx noir facetté, elle est suspendue à une longue chaîne de perles et d'argent. C'est magnifique et vraiment unique. Mais je sais. Je sais qu'il va me torturer et me taquiner avec ce truc. Il l'attrape et fait glisser le long cylindre argenté.

"Oh, non Maître, s'il vous plaît, pas ici ! Ne pouvons-nous pas rentrer à la maison et jouer ? S'il vous plaît ."

Je ne sais pas pourquoi je m'embête. Je sais que le supplier de ne pas faire quelque chose ne fait que le rendre déterminé à le faire. Il pousse le bas du cylindre élégant et celui-ci commence à vibrer dans sa main. Son sourire passe de sensuel à sadique en un clin d'œil.

Il se penche et dépose un baiser dans mon cou et des frissons parcourent ma colonne vertébrale. Il me murmure à l'oreille : "Tu vas devoir être très calme et discret." Puis il mordille mon lobe d'oreille avec ses dents parfaites et grogne "Maintenant, écarte les jambes, Belle."

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LA FÊTE ...

Alors que je parcourais la fête, discutant avec mes amis et ma famille, j'ai reçu de nombreux compliments sur mon nouveau col et mes nouvelles manchettes. Même mon père les a commentés. (Merci, si papa savait que le collier de Monsieur était verrouillé dans le dos, mdr).

Personne ne savait.

Plus tard, pendant que nous dansions, Monsieur m'a murmuré à l'oreille : "Tu es superbe, mon petit. C'est dommage que je vais détruire ce joli chemisier en soie." Il rit tandis qu'un frisson me parcourut. Mordillant doucement mon oreille avec ses dents, Monsieur a dit : "Oh, ai-je mentionné que j'ai aussi commandé une laisse et ce fouet ? Je l'avais monogrammé 'gosse'."

Euh-oh.

Les vents froids la faisaient frissonner. Ou

c'était peut-être le regard prédateur dans ses yeux. Il se tenait au bord de la mer, la regardant debout sur les falaises.

Un vrai guerrier. Grand et puissant. Dangereux. Beau comme le diable lui-même.

Courez, cria son esprit.

Pourtant, tout ce qu'elle pouvait faire était de rester figée sur place, retenue captive par son regard bleu glacial.

Il leva son bras, de l'argent scintillant sur sa main et son poignet. Montrant là où elle se tenait, ses lèvres se soulevèrent en un sourire purement diabolique.

S'adressant aux hommes autour de lui, il ordonne : « Amenez-moi la fille ».